Sans l'humain...plus d'entreprise - Le Bore-Out
Si de nombreux ouvrages développent le syndrome du burn-out vous trouverez peu de publication qui traite du bore-out, cette maladie de l’ennui au travail.
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LE BORE-OUT
Ce syndrome qui consiste à passer ses journées à ne rien faire, à tuer le temps, qui peut avoir un impact toxique conséquent, aussi important que celui de l’excès au travail.
Certaines personnes pourraient rétorquer que cela doit être agréable d’être payé à ne rien faire.
Le croyez-vous ?
- Passer une journée à regarder constamment sa montre, trouver que les aiguilles n’avancent pas suffisamment vite.
- Regarder ses e-mails sans rien voir s’afficher dans la boîte de réception.
- Avoir le sentiment d’être ignoré, écarté par sa hiérarchie de ne plus servir à rien.
- Vivre une profonde démotivation et désengagement.
Tout cela est loin d’être une situation agréable et enviée.
Cette inaction, parfois voulue par la hiérarchie, peut avoir comme conséquence une perte de confiance en soi, cela peut générer des émotions toxiques telles que la morosité, la lassitude, l’anxiété. Devenir dépressif pour en arriver à vivre bore-out.
La notion de « bore out » trouve son origine en 2007 auprès de deux consultants suisses allemands en management, Peter Werder et Philippe Rothlin, dans leur ouvrage Diagnosis Bore Out (réédition Red Line, 2014, non traduit).
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L’impact sur la santé et des chiffres.
Selon une étude anglaise intitulée « Bored to death », les salariés qui s’ennuient au travail présentent un risque deux à trois fois plus élevé d’accidents cardiovasculaires que ceux dont l’emploi est stimulant.
En 2008, la société STEPSTONE a effectué une enquête européenne sur 11.238 personnes venant de 7 pays européens avec comme résultat que 32 % des salariés européens occupent un emploi où ils n’ont rien à faire.
Selon Christian Bourion et Stéphane Trebucq, co-auteurs d’une étude parue en 2011 dans la Revue internationale de psychologie et de gestion des comportements organisationnels, alors que 17 % des salariés seraient victimes de burn-out, près de 30 % des salariés seraient touchés par le phénomène inverse.
En 2018, un article de SECUREX, portant le titre suivant : « Plus de 1 travailleur belge sur 5 s’ennuie parfois au travail, 5 % risquent le bore-out. » Indique qu’il arrive à 21 % des travailleurs belges de s'ennuyer au travail et montre que 5,6 % des travailleurs présentent ce risque accru, et que les grandes entreprises sont plus sensibles à ce phénomène.
Si vous souhaitez en connaître plus sur cet article en voici le lien : https://press.securex.be/plils-de-1-travailleur-belge-sur-5-sennuie-parfois-au-travail
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Comment expliquer le tabou qui entoure le bore-out ?
Toujours selon Christian Bourion, il est difficile d’avouer que l’on s’ennuie au travail tout en étant payé, alors que de nombreuses personnes cherchent un emploi.
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Que conseiller ?
Une des origines de ce syndrome est la démotivation.
Que conseiller devant cette situation, j’aurais deux approches :
Au niveau de la personne qui vit cette situation :
- C’est de prendre conscience de ce que la personne vit, de l’impact que cela pourrait avoir sur sa santé physique et mentale si ce syndrome devait perturber. D’éviter à tout prix de rentrer dans une forme d’addiction à l’ennui.
- D’en parler dans son entourage et pour cela de dépasser la croyance qui serait « on ne pourra pas comprendre que je suis payé à ne rien faire. » « On ne va pas me croire que ne rien faire génère des émotions toxiques. ».
En parler à sa hiérarchie, au responsable de la médecine du travail, à son médecin, à une personne de confiance…
- Cela sera peut-être aussi le moment de se poser la question d’une nouvelle orientation
Au niveau du management.
- C’est de détecter cette situation auprès des membres de son équipe. Et cela passe par un comportement d’empathie, de bienveillance, d’écoute attentive. Évaluer le niveau de motivation de chaque personne.
Souvent je propose aux mangers que je coache de planifier 15 minutes d’échanges avec chaque collaboratrice, collaborateur, avec une périodicité à déterminer. Pas un moment d’évaluation, mais un moment d’écoute attentive de ce que la personne ressent vit au quotidien. Lors de cette entrevue, la première question qui peut être posée c’est : « Est-ce que tu es bien dans tes baskets ? Comment te sens-tu ?..
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Et je terminerai par ma devise, une belle phrase de voltaire :
« J’ai décidé d’être heureux c’est bon pour la santé ».
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