Le phénomène de la démission silencieuse.

Le quiet quitting.

Après la « grande démission », un autre phénomène préoccupe de plus en plus d’entreprises : le « quiet quitting », ou « démission silencieuse ».

Plutôt que de démissionner, le personnel se contente de réaliser le strict minimum.

Quelles sont les raisons ?

• S’agit-il de la manifestation d’un des symptômes d’un désengagement ? 
• S’agit-il d’une autre vision du travail et de la place qu’il doit ou ne doit pas prendre dans la vie ?

A ces deux raisons l’on peut ajouter le fait qu’aujourd’hui, certains éléments de la vie sont devenus plus prépondérants, plus prioritaires : le bien-être, la bonne santé physique et mentale, le besoin d’être plus proche de sa famille, d’avoir une vie privée et professionnelle équilibrée. Une priorisation de la vie privée par rapport à la vie professionnelle que l’on retrouve surtout au sein de la génération Z.

Un déficit de justice organisationnelle.

Pour Adrien Chignard, psychologue du travail, le quiet quitting est étroitement lié à un déficit de justice organisationnelle au travail. C’est en occurrence tout ce qui touche à la rémunération, à l’information, ne pas être suffisamment informé. C’est aussi des phénomènes discriminatoires entre personnes, des décisions prises sans dialogue possible.

Quiet-quitting = plus de comportements prosociaux.

Pour les personnes qui vivent ce phénomène, il n’existe plus  aucune tâche d’aide apportée aux autres, de petites choses que l’on exécute et qui apportent un lubrifiant aux rouages collectifs, des comportements que l’on qualifie de prosociaux.

Quiet-quitting = antichambre de la démission.

Il n’y a pas de départ immédiat, car les personnes sont retenues par l’aspect financier, mais il n’y a plus rien d’affectif qui retient la personne. C’est un réel désengagement, désinvestissement que déplorent bon nombre d’employeurs, mais sans comprendre ou vouloir comprendre ce qui s’est construit au fil du temps et qui peut être la conséquence d’un sentiment de manque de reconnaissance ou d’injustice.

En connaître plus sur les émotions, les compétences émotionnelles.

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Et je terminerai par ma devise, une belle phrase de voltaire :

« J’ai décidé d’être heureux c’est bon pour la santé ».