La confiance en soi son origine

Dans l'article précédént sur la confiance en soi je vous parlais de mon expérience

L’origine du manque de confiance en soi.

C'est dans notre enfance que se développe, se consolide ou s'atrophie notre confiance en nous. L'attitude de nos parents est bien sûr déterminante.

Quelques phrases types :

• Je n'ose pas m'affirmer.
• Je ne sais pas dire non.
• Je crains le jugement des autres.
• Je n'ai pas le pouvoir de changer ma vie.
• Je ne sais pas comment aborder les choses difficiles.
• Je ne suis pas à la hauteur.
• Je n'ai pas ce qu'il faut pour réussir.
• Je ne suis pas assez doué pour réussir.
• Je suis trop vieux, je ne trouverai plus d’emploi.
• Je ne suis pas assez intelligent.
• Je n’arriverai jamais à parler en public.
• Quand je suis amoureux, j'ai le sentiment de ne pas mériter d'être aimé en retour.
• J'ai l'impression d'être sans valeur.
• Mon destin est de souffrir.
• Ce que je fais ne change rien.
• Je n’ai pas le droit à l’erreur.
• Se tromper c’est un échec.

On ne naît pas timide ou complexé.

C'est dans les fondations de notre vie, qui sont construites en grande partie par nos parents, dans notre enfance qu’ont été coulé des éléments ayant donné lieu à un manque de confiance en soi.

Les projections parentales.

Projeter leurs rêves de grandeur, sur l'enfant.

Les parents ne peuvent s'empêcher de projeter leurs rêves de grandeur sur leurs enfants : là où ils ont échoué, leurs enfants devront réussir.

Impact chez l'enfant.

Et puisque les paroles parentales font échos chez l'enfant on peut s'imaginer qu'effectivement il peut croire qu'il ne vaut pas grand-chose en regard de ce que ses parentes rêvent pour lui.

Le refus de voir les problèmes.

Les parents ne veulent sourtout pas inquiéter leurs enfants.

Quand des parents prononcent cette phrase : « Quoi qu'il arrive tu réussiras dans ta vie. ». Cela peut s’apparenter à terme à un déni de ne pas voir les difficultés de la vie, du fait que les parents ne voulaient surtout pas s'inquiéter pour leurs enfants.  

Impact chez l'enfant.

Le résultat de ce comportement vis-à-vis de l’enfant peut l’amener à ce qu’un rien le déstabilise.

La surprotection.

Les parents anxieux qui surprotègents leurs enfants.

Les parents qui sont anxieux, ont cette tendance à vouloir à tout prix surprotéger leurs enfants.

Une peur permanente de voir leurs enfants sans cesse en danger.

Ils ont une peur permanente pour leur enfant, de le voir sans cesse en danger.

Impact chez l'enfant.

Cette peur, comme toutes émotions, se transmet à l’enfant, qui l’intériorise et commence lui aussi à craindre pour son existence et de ce fait accumule les précautions.

L'absence de transmission d'un idéal.

Le message des parents : les enfants ne pourront mener une vie conforme à leurs espérances.

Des parents qui sont de grands pessimistes ne permettent pas, souvent de manière inconsciente, à leur enfant de penser qu'il pourra mener une vie conforme à ses espérances. Ils ont constamment tenu un discours par lequel il fallait se contenter de ce que l'on avait.

Adulte : il n'ose pas changer.

Cette croyance transmise à l’enfant qui en a fait sienne, l’amène aujourd’hui à l’âge adulte, de s'ennuyer à mourir dans sa vie professionnelle, mais n'ose pas en changer.

La survalorisation.

Leurs enfants sont les meilleurs, ils sont doués d'une intelligence rare.

Certains parents mettent en évidence chaque fois que l’occasion se présente, le fait que leur enfant est quelqu’un d’extraordinaire, doué d'une intelligence rare, qui dépasse et de loin tous les élèves de sa classe. « C’est le meilleur. »

Impact chez l'enfant : il n'a pas une conscience exacte de ses réelles potentialités.

Cette manière du survaloriser est aussi néfaste que de dévaloriser. En effet, cette expression de survaloriser peut fragiliser l’enfant car il ne permet pas à ce dernier d'acquérir une conscience exacte de ses réelles potentialités.

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